Linda Leblanc est entrée dans l’Ordre des Vierges consacrées lors d’une célébration en la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde le 12 juin dernier. D’abord infirmière et maintenant ostéopathe de profession, son engagement est le reflet de ce désir « d’être témoin dans le monde de l’Épouse du Christ» qui n’est« pas une personne, mais l’Église ».
Celle « qui a toujours cheminé un peu avec l’Église » à travers le témoignage de membres de sa famille, par ses études bibliques et ses voyages en Israël a beaucoup cherché Dieu et sa vocation à travers différentes communautés religieuses. Elle rencontre un jour un frère qui lui propose d’aller explorer l’Ordre des Vierges consacrées : « Quand il m’a dit ça, c’est rentré par une oreille pis c’est sorti par l’autre ! », s’exclame-t-elle. Pourtant, une deuxième puis une troisième personne lui parlent de l’Ordre des vierges consacrées
« J’ai toujours voulu me marier, toujours. Même que je tapais du pied, j’étais pas contente parce que le Seigneur me permettait pas de rencontrer quelqu’un. Mais aujourd’hui je rends grâce à Dieu, je rends grâce à Dieu de m’avoir préservé pour pouvoir rentrer dans l’Ordre des Vierges consacrées ».
Elle rencontre Rose-Marie Boranian, une autre vierge consacrée, qui l’accompagnera tout le long de son cheminement, comme il est coutume : « Ça a fait son chemin et me voilà ! Ça fait 3-4 ans que je suis avec eux et je vais être consacrée à mes 61 ans. (…) Je me rends compte que toute ma vie j’ai cherché ça et maintenant y’a pas un époux humain qui peut remplacer l’amour que j’ai pour le Christ ».
L’Ordre des Vierges consacrées ne vit pas en communauté : « On est comme le sel de la terre, pis un sel de la terre il ne faut pas qu’il soit tout ensemble, mais dispersé dans le monde».
Linda Leblanc est une femme on ne peut plus « terre à terre » : « Je rigole, j’suis ricaneuse, j’aime à vivre, j’aime jardiner, popoter ». Mais « même si on n’est pas du monde, on est dans le monde et on est des témoins des épousailles du Christ. C’est ça que je pense que ça va changer dans ma vie », explique Linda. Son engagement est définitif et « irrévocable ».
« Vous savez, le temps le plus fort de cette célébration c’est quand je vais me prosterner en croix et ça, ça va être le baiser à mon Époux royal. (…) Si j’ai une chose à dire après ma mort devant Dieu, ça va être de lui rendre gloire de m’avoir choisie pour être épouse de son Christ. C’est comme si toute ma vie j’ai cherché et là, vraiment, j’ai trouvé ».
Extrait de l’article paru sur le site du diocèse de Montréal.
Voir la vidéo de la consécration de Linda Leblanc.
Merci infiniment de cette information.
J’ai eu une joie immense de vivre la consécration de Linda.
Je me suis sentie vraiment sa soeur, et cela fait du bien lorsqu’on est seule dans son diocése.
Merci mille fois.
Fraternellement.
Huguette JEDYNAK